Partie 8
Claude a eu l’idée de prendre la bouteille de champagne et les trois verres.
- Je crois que ça ne nous fera pas de tort, dit-il, le visage encore rougi suite à l’éjaculation qu’il a offerte à la bouche de Maria. Il remplit les coupes et nous les tend une à une.
- Merci dit Maria avec un petit sourire coupable.
- Merci dis-je en prenant une coupe remplie.
Il dévisage Maria de haut en bas et sourit en voyant l’abondante trace de sperme qui macule encore son sein.
- Et bien, dit-il, j’y ai peut-être été un peu fort.
Maria regarde son verre un peu gênée.
- Non, dis-je, c’était parfait, tu as vraiment fait ce qu’il fallait, je crois que ça fait partie du jeu, s’abandonner sans contrainte dans la bouche de celle qui se porte volontaire… Je crois que ça nous aurait laissé sur notre faim toutes les deux, si tu ne t’étais pas lâché complètement.
- Je vois que ça t’a plu coquine, me dit-il.
- J’avoue, dis-je, avec un petit sourire coupable… Maria est une suceuse hors pair ! Tu as beaucoup de chance! Elle m’a vraiment impressionnée.
- Dommage que je n’ai rien vu, dit Claude.
- Hmmm mm… dis-je avec un petit sourire… Mais cela pourrait s’arranger, dis-je en sirotant une gorgée de Champagne… Enfin, si vous vous sentez prêts tous les deux !
- C’est vrai que ça va me faire bizarre dit Maria en regardant Claude, surtout le fait que tu sois à côté de moi !
- A moi aussi dit Claude, te voir sucer un autre sexe m’excite mais d’un autre côté ça me met aussi très mal à l’aise.
- Ne vous inquiétez pas trop dis-je, ça se fera de l’autre côté de la cloison, tu ne me verras pas profiter de la bouche de Maria proprement dite… Seul mon sexe sera apparent, je serai juste ramenée à une sorte de gode vivant dis-je avec un petit sourire amusé.
- C’est vrai dit Claude, c’est la première fois que je vais la voir faire ça, ça pourrait faciliter…
- D’un autre côté dit Maria, c’est vrai que ça me fait quand même un peu bizarre de sucer des visages connus à travers la cloison.
Je souris.
- C’est parcequ’ici on le fait par jeu, si tu le fais en vrai, ça prend tout son sens, le sexe que tu suces appartient à un inconnu que tu ne connais absolument pas et l’idée est de lui donner du plaisir pour avaler sa semence… Il y a un côté étrange à offrir cette faveur à un parfait inconnu, étrange et excitant je présume.
- Oui ça doit être très différent dit Maria, mais d’un autre côté même si je te connais un peu, l’idée de prendre ton sexe en bouche et de te faire éjaculer, me fait quand même très bizarre…
- Ca t’excite un peu demande Claude.
- Oui, j’avoue dit Maria en faisant la moue. Car même si on a développé une certaine complicité, il y a moins d’une heure on ne se connaissait pas du tout, et tout cela me paraissait quand même déraisonnable.
- Et maintenant dis-je ?
- Moins j’avoue, et puis comme tu l’as dit c’est aussi pour Claude que je le fais.
- Et toi Claude, sur de vouloir la voir sucer mon sexe, même à travers la cloison.
- A vrai dire, je ne sais pas trop mais là, c’est moi qui suit responsable de cette situation et comme on y est autant aller jusqu’au bout.
- C’est toujours le problème avec les fantasmes, on ne sait jamais si on doit les réaliser ou pas…, dis-je. De toute manière, Maria, tu peux arrêter quand tu veux je comprendrais, que cela te gêne ou que Claude te demande d’arrêter… Il te suffira d’écarter les lèvres, de poser un doigt sur le gland et de le pousser doucement vers l’intérieur du trou et je n’insisterai pas, promis, dis-je en lui faisant un clin d’oeil.
- C’est gentil dit Claude. Mais je crois que ça ira, un part de moi craint cela, mais voir Maria se faire éjaculer dans la bouche et ne pas pouvoir contenir l’éjaculation comme tu as eu la chance de le voir m’excite un peu trop je l’avoue.
- Cochon, dit Maria à l’égard de Claude, elle s’approche de moi, toute petite campée dans ses claquettes de bois et me fait un petit bisou sur la joue. Puis, elle me murmure, si sur la fin, j’embrasse ton gland, c’est qu’il faudra lâcher prise d’accord ?
- Bien sur dis-je en lui souriant. C’est étrange ce contraste entre le petit bisou anodin et sa phrase mutine qui accepte le fait que dans quelques minutes mon sexe s’ébrouera dans sa bouche l’explorera, lui fera l’amour certes, mais pour finir par la remplir complètement de sperme, et ce ,sans aucune retenue, dans un abandon total… Je ressens à cette pensée une nouvelle érection. Je leur souris, et dit que si ils sont prêts et surtout Maria, je ne voudrais pas les faire attendre.
On se sourit, je pose mon verre, et quitte la salle de bain dans un claquement de talons hauts...